mercredi 14 août 2013

Jaume Plensa à Bordeaux (2ème partie/2)


Hello,

Voici la deuxièle et dernière partie sur l'exposition de Jaume Plensa.

On peut trouver Marianna & Awilda dans la cour de l'hôtel de ville. En maillage d'acier, ces 2 visages nous invitent à une conversation silencieuse. La transparence révèle la pure des êtres à l'état pure autant qu'elle fat une allusion à la fragilité intrinsèque de l'esprit humain, de ses rêves, et aspirations:


"Le silence est le désir, le rêve, l'aspiration, quelque chose de si inconnu et inaccessible que nous ne pouvons l'imaginer. 
Nous parlons beaucoup de silence : une maison silencieuse, le calme et le silence d'un paysage, le silence d'un hôpital ou d'une église, le silence de la nuit. Cependant, le silence de ces exemples n'est pas vrai. Notre silence est-il un murmure ?
Des murmures comme des ponts entre le son et le silence entre ce que nous savons et ce sue nous voulons. 
Dès que tout est calme et silencieux, quand nous croyons que nous avons atteint le silence, nous découvrons quelque chose qui interrompt, quelque chose d'aussi proche et familier que notre propre corps. Notre corps bruyant.
Pour William Blake, "Une pensée remplit l'immensité". Peut-être une pensée est seulement un autre murmure de notre corps, et notre corps et seulement un autre souffle de vie.
Je vous invite à écouter ces murmures.
Je vous invite à imaginer ce qu'est le silence. "
Jaume Plensa (Pistoia, 1997)


La maison du savoir se trouve sur la Place de la Bourse, un des joyaux architecturaux de Bordeaux. Ici, la sculpture est immense, ouverte, les gens sont invités à entrer, à s'asseoir et apprécier le vide qu'elle offre à la contemplation. Des lettres sont soudées pour former cette silhouette sans visage qui regarde en direction du nouveau pont, le Pont Chaban-Delmas, inauguré il y a quelques mois, le regard tourné vers cette ville qui s'étend, encore et toujours.


"Ce que je sais, chacun peut le savoir,
Mon coeur est à moi seul."
Johann Wolfgang von Goethe


Avec Silent Music II (Place St Pierre), une silouette en position foetale est composée de notes de musique. La musique est une langue universelle qui transcende les limites du langage et des cultures, pour construire un pont entre les peuples. 


Pour terminer, Ainsa II se trouve sur la  Place de la Comédie et montre une silhouette masculine en posture méditative composée de symboles. Encore une fois, on retrouve la préoccupation de Plensa et le langage, mais cette fois-ci, les lettres sont réduites à de simples symboles, des formes qui peuvent être arrangées à un autre niveau que l'ordre habituel du langage. De nouveau, on transcende les limites des langues nationales pour atteindre une dimension plus haute et universelle.


J'espère que maintenant, vous avez saisi que toutes ces installations sont au contact et en dialogue avec la ville et ses habitant, un des traits distinctifs du travail de Jaume Plensa.


J'espère que vous avez aimé cette expo. En tout cas, un grand merci à Jaume Plensa. Votre art a su toucher une corde chez les Bordelais.

Sabrina S.

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